Se défendre de nos blessures
Dans cette nouvelle série d'articles, nous allons aborder les structures défensives de l’ego face à la blessure.
Reprises et développées par de nombreux auteurs de développement personnel, elles ont été construites par Wilhelm Reich et Alexander Lowen, pionniers des thérapies psycho-corporelles.
Ils ont observé comment une blessure émotionnelle ou un traumatisme impacte à la fois le corps et le psychique en créant des “carapaces” de défense.
Voyons les bases de la théorie. L’être dans son entier cherche à maintenir l’équilibre et la sécurité. Or face à une blessure émotionnelle (la plupart du temps vécue dans l’enfance) ou un traumatisme, on va assister à une réaction de défense qui va se traduire à deux niveaux :
- Le corps : Le corps va retenir la souffrance pour assurer la survie et éviter le débordement. Il absorbe le choc et la charge émotionnelle s’emgramme dans les tissus créant une posture physique. Chaque blessure entraîne des tensions et des déformations corporelles bien spécifiques. Ce sont les « armures caractérielles ».
- Le psychisme : La blessure a aussi un impact sur la vie psychique. La psyché, ne pouvant accueillir le choc, en évacue la charge dans le corps. Mais, elle va également mettre en place un mécanisme de défense. C’est ce que l’on appellera les structures défensives de l’égo, à chaque blessure sa névrose, sa structure de caractère.
Reich propose la végéthothérapie, visant la libération des tensions corporelles via le système nerveux autonome, provoquant le relâchement des névroses.
Lowen favorise l’idée de blocages énergétiques, il fonde l’analyse bio-énergétique en alliant l’analyse du vécu du patient au travail corporel.
Nous découvrirons au fil des prochains articles les différentes carapaces en fonction des blessures.